L’autorégulation des élèves

On ne peut pas ne pas s’autoréguler écrivaient Winne et Hadwin (1998). Ainsi, chaque élève (et chaque enseignant) régule ses actions en fonction d’une certaine perception des attendus. Il mobilise des processus d’autoévaluation et modifie sa façon de faire ou revient sur ce qu’il a fait (Laveault, 2008).
L’atelier interrogera deux dimensions de la façon dont les élèves s’autorégulent lorsqu’ils effectuent une tâche : 1/ la perception des attendus par les élèves, entre une vision normée et une approche plus « méta », et ses possibles influences sur les stratégies mise en
oeuvre (Mercier-Brunel, 2016). 2/ en quoi la structure de la parole de l’enseignant peut soutenir ou entraver cette autorégulation (Mercier-Brunel, 2019).


En analysant des extraits de vidéo de CE2 et de 4e, nous observerons comment des enseignants soutiennent les processus d’autorégulation (Mottier Lopez et Cartier, 2017) ou investissent des « imaginaires » et des postures moins propices (Jorro, 2016 ; Bucheton, 2008).


Chaque participant sera alors invité à projeter ces principes sur son propre projet d’enseignement, de formation ou d’accompagnement.